Cube orange
Lyon, FranceCUBE ORANGE
Depuis les années 1990, la ville de Lyon a engagé un ambitieux programme de reconquête urbaine d'une zone de 150 hectares, située à la confluence de la Saône et du Rhône. Sous l'égide des Voies navigables de France, en partenariat avec la Caisse des dépôts et l'aménageur SEM Lyon Confluence, de nombreux projets ont vu le jour - notamment le musée des Confluences (CoopHimmelb(1) au, 2014) -, avec pour objectif de marier architecture contemporaine, culture et commerces. Parmi eux, le Cube orange, un bâtiment de 6300 mètres carrés sur une emprise au sol de 29 ×35 mètres. Constitué de cinq niveaux en structure béton. Cette forme cubique se distingue par un éclatant revêtement orange minium pixelisé - l'une des couleurs dominantes dans les zones portuaires -, mais aussi par un grand vide qui perce la façade donnant sur le fleuve et qui s'élève jusqu'à la terrasse du toit.
Le Cube, solide euclidien, est ainsi percé de trois volumes coniques a différents niveaux - à l'entrée, à travers la façade et sur le toit.
Autre signe distinctif, son immense atrium, qui laisse entrer l'air et la lumière dans le bâtiment et permet à tous les occupants de bénéficier d'une vue vers l'extérieur. Des balcons intérieurs relient les espaces de bureaux pour plus de convivialité. Par sa conception, la façade extérieure du bâtiment semble ainsi se prolonger vers l'intérieur, qu'elle contribue à éclairer. La forme arrondie de l'entrée du Cube fait pour sa part écho aux arches des entrepôts des Salins voisins. Sur le toit, une terrasse offre une vue panoramique de la ville et de ses alentours.
En accord avec la stratégie d'aménagement du quartier Lyon Confluence, l'efficacité énergétique a été placée au cœur du projet. Par l'installation de pompes à chaleur et de panneaux photovoltaïques, qui couvrent une partie de la consommation énergétique du bâtiment, mais aussi grâce à la conception même de l'édifice. Ainsi, la forme singulière du Cube et l'optimisation des perforations de sa façade permettent de faire largement entrer la lumière naturelle, réduisant d'autant les besoins en éclairage artificiel.
Réalisé en 2010
Photos: Nicolas Borel, Roland Halbe